Bien que fan de foot, notre chroniqueur est écœuré et révolté par l’organisation au Qatar de la prochaine Coupe du monde.
Des voix commencent à s’élever pour appeler au boycott de la prochaine Coupe du monde de football qui se déroulera cet hiver au Qatar. Et parmi ces trouble-fêtes on trouve d’anciennes gloires vénérées, notamment l’Allemand Philipp Lahm et l’ex-superstar de Manchester, Éric Cantona. Que reprochent-ils à cette extraordinaire évènement sportif, le deuxième le plus suivi au monde ? D’avoir lieu en plein hiver, alors que les championnats nationaux n’en sont même pas à la moitié de leurs compétitions ? Un peu, bien sûr, car cette exception calendaire ne s’explique que par le climat du pays, obligeant les autorités non seulement à éviter la saison chaude mais même à installer des climatiseurs dans les stades, y compris en hiver.
La climatisation, ce sympathique élément basique de confort, dont le coût a été (sur)estimé à 35 milliards d’euros par un spécialiste du génie climatique, est « garantie durable » par son concepteur. En effet, après la Coupe du monde, les stades, totalement surdimensionnés par rapport au nombre d’amateurs de foot du Qatar, deviendront des terrains de sport de quartier ou des « salles de mariage ». Et donc, la climatisation y restera utile.
Il faut dire qu’il y a, dans ce charmant pays, plus de milliardaires que de footballeurs, même si ce sont parfois les mêmes. Mais qu’importe, vive la glorieuse incertitude du sport, organisons donc la Coupe dans des bleds désertiques où il est dangereux de planter un poteau de corner, vu le risque de faire jaillir du pétrole.
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