J'ai deux mots à vous rire - L’indice est dans l’annulaire

Par Claude Frisoni

Du côté de Lascaux, notre chroniqueur a découvert que l’homme de Cromagon était souvent une femme…

Dans la série « apprenons en nous amusant », découvrons aujourd’hui comment la science peut confirmer ce que le bon sens suggère intuitivement, à savoir qu’un néo-fasciste nostalgique de Pétain est forcément un sinistre abruti. L’individu visé a droit ces temps-ci à toutes les attentions des médias. Il a beau être régulièrement condamné par la justice, on lui déroule le tapis rouge et on dirige complaisamment tous les projecteurs sur sa fragile silhouette. Si ce n’était sa ressemblance physique avec Joseph Goebbels, on se demanderait ce qui fascine les médias chez ce personnage sans charisme ni classe. Il est raciste, misogyne, nostalgique du Maréchal, héritier de cette France rance et moisie qui, depuis l’Affaire Dreyfus jusqu’à aujourd’hui, en passant par la collaboration et l’OAS, a toujours fait honte aux Lumières, à Hugo et à Éluard… Pourtant, un milliardaire a décidé de lui offrir des chaines de télévision ou de radio afin qu’il déverse son fiel et rassemble des supporters. Car l’individu est poussé par des soutiens enflammés tout autant que par sa mégalomanie, à briguer l’investiture suprême, comme on dit dans les rédactions. On croit rêver et on est en plein cauchemar.

Accède à la suite du contenu.

  • Abonnement annuel

    174,00 €
    /an
  • Abonnement mensuel

    16,00 €
    /mois
  • Zukunftsabo pour abonné·e·s en-dessous de l'âge de 26 ans

    90,00 €
    /an

J'ai deux mots à vous rire - L’indice est dans l’annulaire

2,00 €
/article

As-tu déjà un compte ?

Connecte-toi
Pour ne rien manquer, inscrivez-vous à la newsletter.

Pour finaliser l'inscription, clique sur le lien indiqué dans l'e-mail que nous venons de t'envoyer. Vérifie également ton dossier de courrier indésirable ou spam, en cas de doute. La mise à jour de ton profil Journal peut prendre quelques minutes.

Une erreur est survenue lors de ton inscription à la newsletter. Tu peux nous contacter à abo@journal.lu.

Suivant

Les pousse-pousse de la maison Pescatore