J’ai deux mots à vous rire - Été chaud et shows divers

Par Claude Frisoni

A peine arrivé dans son Périgord devenu tropical, notre chroniqueur est agressé par les fumées de l‘incendie girondin.

Si les médias ne nous rebattaient pas les oreilles du matin au soir avec la canicule du siècle, on ne pourrait pas savoir qu’il fait chaud. En effet, comment deviner qu’on crame sous le soleil si personne ne nous prévient ? Ainsi, quand j’ai pris un train la semaine dernière, la SNCF m’a immédiatement informé qu’à cause de la chaleur, on arriverait avec une demi-heure de retard. D’habitude, les retards sont dus au froid, au gel (du salaire des personnels roulants), à une grève, au mauvais temps, à la malchance, à un objet ou une personne sur les voies, à une tempête ayant fait tomber un caténaire, à trop de neige sur les câbles, ou, plus rarement, à un sabotage réalisé par des résistants pas prévenus de la fin de la guerre. Mais un retard provoqué par l’absence de frimas, de grève de neige ou de froid, je n’avais pas encore vécu ça. En réalité, mon train est arrivé pile à l’heure, ce qui est aussi une vraie rareté. Comme j’avais la trace des sms de la SNCF me prévenant d’un retard de 30 minutes, j’ai déposé une réclamation pour obtenir le remboursement de mon billet. Réflexe bien naturel de consommateur soucieux de ses droits.

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