Héberger les réfugié·e·s, le défi chronique du Luxembourg
Par Jang Kapgen, Lex Kleren Changer en anglais pour l'article original
Le 14 février, le ministre de la Famille a annoncé que 107 demandeur·euse·s d'asile étaient sur une liste d'attente pour obtenir un logement au Luxembourg. La Wanteraktioun, le centre d'hébergement hivernal pour les sans-abri, ayant fermé ses portes cette semaine, de nombreux·euses demandeur·euse·s d'asile sans abri se retrouvent sans toit. Le Lëtzebuerger Journal a suivi le long parcours des demandeur·euse·s d'asile au Grand-Duché.
"Une seule personne, c'est déjà trop, mais plus de 100…", déclare Sérgio Ferreira, de l'Association de soutien aux travailleurs immigrés (Asti), en secouant la tête. L'Asti travaille sur divers projets liés à l'interculturalité et au vivre ensemble, notamment des demandeur·euse·s d'asile et des réfugié·e·s. Alors que le gouvernement indique que le nombre de logements pour les personnes exilées est limité, M. Ferreira estime que "l'inaction n'est pas justifiable".
Après le reportage du Lëtzebuerger Journal sur les chemins souvent périlleux vers l'Europe et les premiers contacts hostiles avec les autorités luxembourgeoises, les conditions de vie des exilé·e·s dans le pays doivent également être abordées. Car du premier hébergement à la longue attente du statut de réfugié·e, les demandeur·euse·s d'asile sont confronté·e·s à des défis physiques et mentaux pendant qu'ils·elles vivent au Luxembourg.
Les demandeurs d'asile vivent toujours dans la rue
La demande d'asile se déroule le plus souvent de la manière suivante : la personne se présente à la Direction générale de l'immigration au Luxembourg, explique sa situation, fait enregistrer ses empreintes digitales et reçoit finalement le certificat de demandeur·euse de protection internationale. Une fois en possession de ce certificat, elle est hébergée au Centre de primo-accueil (CPA) au Kirchberg avant d'être transférée dans un logement de longue durée.
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