"Être bâtonnier, c'est un combat continuel pour la profession"

Par Camille FratiLex Kleren

Me Pit Reckinger laissera officiellement les clés du Barreau de Luxembourg à son successeur Me Albert Moro le 15 septembre prochain. Retour sur deux années d'un bâtonnat mouvementé mais manifestement exaltant.

Lëtzebuerger Journal : Vous vous apprêtez à passer les rênes du Barreau de Luxembourg après deux ans de bâtonnat. Vous n'avez pas traversé la crise sanitaire comme votre prédécesseuse Me Valérie Dupong, mais vous avez quand même eu votre lot de turbulences. Être bâtonnier, est-ce être sur le front en permanence ?

Me Pit Reckinger : Oui, je pense qu'être bâtonnier, c'est un combat continuel pour la profession. Il faut être sur de nombreux fronts et défendre la profession. Nous avons la particularité d'être une profession autorégulée, donc il faut montrer que nous savons nous réguler pour garder cet élément essentiel de notre profession qui est son indépendance.

Est-ce que vous vous attendiez à un engagement de cette intensité ?

Disons que quand on est sollicité pour présenter sa candidature, on nous présente les choses comme étant quelque chose qui prend un peu de temps, mais qui est tout à fait gérable à côté de sa propre étude, de ses propres dossiers. Et au fil du temps, on remarque quand même que ça devient très difficile. Mais heureusement, nous sommes à trois – nous avons depuis plusieurs générations de bâtonniers un système où le vice-bâtonnier, le bâtonnier et le bâtonnier sortant gèrent le barreau ensemble. Cela permet une continuité dans nos décisions.

Accède à la suite du contenu.

  • Abonnement annuel

    185,00 €
    /an
  • Abonnement mensuel

    18,50 €
    /mois
  • Zukunftsabo pour abonné·e·s en-dessous de l'âge de 26 ans

    120,00 €
    /an

As-tu déjà un compte ?

Connecte-toi