Ensemble à l’école

Par Margaux ColinLex Kleren

Rendre l’école plus inclusive et s’adapter le mieux possible à tous les profils d’élèves, un mode de vie déjà adopté pour certaines familles, et un combat quotidien pour d’autres, notamment pour l’association ZEFI, Zesumme fir Inkusioun.

Rendre l’école plus inclusive et s’adapter le mieux possible à tous les profils d’élèves, et ainsi permettre aux élèves à besoins spécifiques une scolarisation auprès de leurs camarades, c’est un des objectifs du système éducatif luxembourgeois.

Depuis la réforme 2017–2018, plus de 700 postes ont été créés à cet effet. Parmi ces 700 employé·e·s, des instituteur·rice·s spécialisé·e·s dans la prise en charge des élèves à besoins spécifiques, des équipes de soutien des élèves à besoins spécifiques mais aussi des centres de compétences en psychopédagogie spécialisée.

Le Lëtzebuerger Journal a pu s’entretenir avec Laurent Dura, directeur du service de la scolarisation des élèves à besoins spécifiques, nous expliquant que ce bureau, rattaché au Ministère de l’Éducation national, avait pour but de "conseiller et soutenir le ministère dans sa politique relative à l’inclusion scolaire et de faire le lien entre politique et pratique". L’importance est donnée à l’inclusion ces élèves dans les classes avec leurs camarades. Claude Meisch (DP), Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, a défini un des objectifs principal depuis la réforme de 2017–2018, étant de "scolariser les élèves à besoins spécifiques dans les mêmes classes que leurs camarades, à l’école fondamentale ou au lycée, lorsque cette inclusion est possible et souhaitée par les parents". Pari accepté pour le Grand-Duché qui connaît une augmentation considérable de son nombre de prises en charge ambulatoires, passant de 744 avant l’entrée en vigueur de la loi du 20 juillet 2018 à 916, attestant d’une baisse des scolarisations spécialisées et d’une situation de plus en plus inclusive pour les élèves.

Ces prises en charge ambulatoire sont un avantage considérable pour les enfants ayant un handicap et leurs familles. Les élèves peuvent donc être scolarisé·e·s dans des écoles non spécialisées, qui s’adaptent à leur présence. Tina Richard-Daemen peut en témoigner, maman d’une petite fille ayant un polyhandicap. Tina nous explique que les handicaps de sa fille sont apparus à la naissance, suite à un manque d’oxygène survenu avant, pendant ou après l’accouchement.

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