Les réfugié·e·s qui sont hébergé·e·s dans des foyers sont reconnaissant·e·s pour leur nouveau logement. Mais cela doit rester une solution transitoire dans la recherche d'une famille d'accueil. Le Lëtzebuerger Journal a demandé à des personnes concernées et à une mère d'accueil qui a accueilli un jeune Afghan de raconter leur histoire.
« Trouver une famille d'accueil, c'est mon souhait. » Nous rencontrons Mayla (nom modifié par la rédaction) dans la capitale, près de la Gëlle Fra. Elle raconte qu'elle est arrivée au Luxembourg il y a un peu plus d'un an, en provenance du Cameroun, et qu'elle vit dans un foyer au sud du pays. « J'ai certes ma propre chambre, mais elle se trouve à côté des toilettes », raconte-t-elle. « C'est bruyant, quelqu'un claque constamment les portes ou met de la musique à fond. » Les conditions sanitaires inquiètent particulièrement cette femme d'une cinquantaine d'années. « Les toilettes sont sales. Il y a des produits périodiques par terre. » Elle répète cette déclaration plusieurs fois au cours de notre entretien. « On le voit sur le sol et sur les murs. Je me demande comment il est possible que d'autres n'en aient tout simplement rien à faire. Comment les gens peuvent-ils vivre ainsi? »
Une entreprise de nettoyage externe s'occupe des parties communes, peut-on lire sur demande dans une réponse écrite de l'Office national d'inscription (ONA) au Lëtzebuerger Journal. « En plus de cela, un plan de nettoyage est établi par les animateurs sur place. » Si la situation sanitaire présente des lacunes, il est possible soit de s'adresser aux encadrant·e·s sur place, soit d'envoyer un e-mail au service qualité de l'ONA afin d'évaluer la situation.
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