Éditorial - Volte-face douteuse face au harcèlement moral

Par Christian Block Changer en allemand pour l'article original

Le Luxembourg a toujours du mal à protéger les personnes qui sont exposées à des attaques personnelles systématiques et durables au travail. C'est ce que montre également la discussion sur l'abandon par le gouvernement d'une procédure de harcèlement moral pour les agent·e·s de l'État, des communes et autres – au détriment des relations déjà dégradées avec les syndicats.

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Le harcèlement moral au travail est un sujet douloureux au Luxembourg. Il a fallu plus de 20 ans pour que le pays se dote de dispositions légales pour protéger les travailleur·euse·s du secteur privé. Il aurait sans aucun doute été possible de faire mieux. Au moins, un premier pas avait été fait. Mais la question s'est ensuite posée : qu'en est-il des personnes travaillant pour l'État, les communes ou les institutions publiques ?

La loi contient certes des dispositions à ce sujet, mais on peut se demander si elles sont suffisantes. Une réponse possible était disponible jusqu'à ce que le gouvernement retire, juste avant les vacances d'été, le projet de loi portant le numéro 7183, engagé par la coalition DP-LSAP-déi Gréng en 2017 dans le processus législatif. Le moment choisi n'est certainement pas étranger au fait que cette mesure soit passée largement inaperçue. Et plusieurs questions se posent aujourd'hui, notamment dans le contexte des accusations de harcèlement moral formulées dans la commune de Contern.

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