Éditorial - Malheureusement, pas de morte saison
Par Pascal Steinwachs Changer en allemand pour l'article original
Pas de creux estival cette année : la politique mondiale et les crises dictent l'actualité, même pendant les mois de vacances. Le Parlement et le gouvernement sont certes toujours en état de plongée, mais les négociations sociales à venir rapprochent prématurément le retour à la vie quotidienne.
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Qu'est-ce que… le creux de l'été ? En 2025, il n'y en a guère, car la politique mondiale continue de tourner à un tel rythme, même en plein été, que cela donne le vertige, le trou d'été ayant de toute façon disparu au moins depuis la réélection de Donald Trump.
De toute façon, la morte saison n'est plus vraiment acide depuis un certain temps, même si, avec le début des vacances parlementaires chez nous et chez nos voisins, l'un ou l'autre poisson-chat tueur, ours à problèmes ou caïman à lunettes refait surface de temps à autre.
Au Luxembourg, il y a quelques années, le vol d'un caméléon baptisé Freddy dans le jardin des papillons de Grevenmacher a même fait les gros titres de l'été, mais les informations radiophoniques dans ce pays sont presque toujours précédées, même en dehors de la période des cornichons, par des informations locales sur des conduites en état d'ivresse ou des incendies de cuisine, ce qui n'est pas le cas à l'étranger.
Le Luxembourg fonctionne différemment, comme en témoigne le fait qu'à partir de la mi-juillet, non seulement la Chambre des députés s'accorde une pause d'environ trois mois, mais que pendant la canicule, le gouvernement est lui aussi plus ou moins fermé, quelle que soit la tension de la situation mondiale.
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