Éditorial - Kamala Harris : la lueur d'espoir
Par Misch Pautsch Changer en allemand pour l'article originalJoe Biden s'est retiré de la campagne électorale américaine. Avec les démocrates, une grande partie du public international respire un peu. Nous ne sommes pas collectivement condamnés d'avance à quatre années supplémentaires de Trump. Mais les tendances antidémocratiques aux États-Unis demeurent.
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Au cours des dernières semaines, il est devenu clair que malgré toutes les justifications et les vœux d'amélioration, Joe Biden était trop léthargique pour espérer un second mandat. Il aurait été le tremplin dont Donald Trump aurait eu besoin pour son retour à la Maison Blanche. Avec Kamala Harris, c'est une candidate qui lui tient tête et qui, quelques heures après l'annonce de sa candidature, a déjà allumé parmi l'électorat démocrate un feu qui était en train de s'étouffer sous Biden. Il y a donc à nouveau un chemin vers une relative stabilité aux États-Unis, dont nous dépendons encore de manière désenchantée en Europe.
Mais ce bref répit ne peut pas masquer l'existence de puissants mouvements antidémocratiques dans la plus grande nation économique et puissance militaire du monde, qui vont au-delà des caprices de Trump, et qui subsisteront probablement après lui. Dans le "Project 2025", qui fait l'objet de débats passionnés (et qui peut être consulté publiquement), on ne planifie pas seulement une prise de contrôle de l'État par des loyalistes chrétiens fondamentalistes, mais aussi ce qui devrait se passer ensuite. Entre l'abolition des mesures de protection du climat et la condamnation à mort de la "propagation de l'idéologie transgenre", les 900 pages laissent une large place aux fantasmes conservateurs. Les tentatives de Trump de se distancer des auteurs du texte ne sont surtout pas crédibles, car ceux-ci sont de facto son cercle intérieur.
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