Des campus artisanaux en réponse à la pénurie de surfaces commerciales

À la pointe nord-ouest de Mersch, juste à côté de la sortie "Mierscherbierg" de l'A7, il devrait déjà avoir pris forme : le projet phare de la future zone d'activités économiques régionale Mierscherdall (Zamid, voir carte).

Un grand bâtiment devrait accueillir à terme jusqu'à dix ou douze entreprises artisanales. L'idée est la suivante : comme dans un centre commercial moderne, les client·e·s devraient pouvoir se rendre directement d'un parking voisin dans les espaces de vente d'une menuiserie ou d'une entreprise de carrelage. Et peut-être qu'ils profiteront de l'occasion pour faire un tour dans une entreprise de peinture. Toutes les entreprises artisanales du bâtiment possibles seraient réunies en un seul lieu.

La Zamid s'inscrit dans le concept des campus artisanaux. Ne serait-ce que parce que ce terme n'est clairement défini nulle part. Il suffit de regarder à l'étranger : si l'objectif est toujours de promouvoir les activités artisanales, l'ampleur, le fonctionnement et les objectifs peuvent varier considérablement. En Allemagne, on trouve des exemples de campus à vocation plutôt touristique avec de petites boutiques. En France, il existe des manufactures coopératives "Make ICI", et dans les "microfactories" belges, des artisan·e·s disposent de machines et d'appareils sur le modèle des fablabs (laboratoires de fabrication ou makerspaces).