Des bâtiments circulaires tournés vers l'avenir

Par Teodor GeorgievLex Kleren Changer en anglais pour l'article original

Alors que la construction durable est une priorité pour le Luxembourg, le secteur de la construction cherche de nouvelles ébauches pour un modèle d'économie circulaire. Une réglementation efficace et un inventaire des quantités de matériaux qui composent un bâtiment sont la clé de son succès.

Au Luxembourg, la question du logement n'est pas un sujet qui revient seulement à intervalles réguliers, à l'approche des élections. Son omniprésence s'explique en grande partie par la croissance démographique exceptionnelle des dernières décennies, qui augmentera de 25,7% entre 2011 et 2021. S'il est donc difficile de construire suffisamment de nouveaux logements, il est également plus difficile de construire des bâtiments durables et de qualité. C'est pourtant une nécessité pour atteindre les objectifs du Luxembourg de ne plus émettre de carbone d'ici 2050 dans le cadre du Green Deal de l'UE et de l'Accord de Paris.

La circularité peut faire ce que la durabilité ne peut pas faire

Un bâtiment peut vivre entre 20 et 120 ans, ce qui a un impact important sur la stratégie de durabilité d'un pays, surtout si sa durée de vie est plus courte. Toutefois, une meilleure qualité ne s'obtient pas uniquement par la construction elle-même. Pour Romain Poulles, PDG du bureau de conseil et d'ingénierie Progroup et président du Conseil supérieur pour un développement durable (CSDD), le problème doit être vu à travers la lentille du modèle d'économie circulaire, qui se concentre sur les résultats positifs, tandis que le modèle de durabilité tente de limiter les résultats négatifs. "Je suis un peu déçu par la philosophie de la durabilité parce qu'elle n'est pas assez ambitieuse", dit-il. Il cite comme exemple la tendance des entreprises à remplacer les gobelets en plastique par des gobelets en papier ou des verres. Même si ces mesures ont un impact, il est limité par ce que l'on peut faire en réduisant les intrants négatifs générés par l'être humain. Cela ne veut pas dire que les gobelets en carton sont mauvais, mais cette approche a un plafond plus bas que le modèle d'économie circulaire.

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