De l'histoire médiévale au coaching d'avocat·e·s

"À l'école, lorsque mon instituteur nous demandait ce que nous voudrions faire plus tard dans la vie, j'étais assise là et je n'en avais absolument aucune idée", se souvient Alexandra Slack, coach en carrière et leadership à Luxembourg. "Tous les autres autour de moi levaient la main, mes amies voulaient être infirmière ou coiffeuse, et cela me surprenait toujours parce que j'aimais apprendre, mais je ne savais pas vraiment ce que j'en ferais plus tard." Cela étonnerait peut-être la fillette d'alors de savoir ce qu'elle est devenue – après un parcours fait de virages et d'exploration plutôt que d'autoroutes rectilignes et qui l'a menée de Leeds, sa ville de naissance au Royaume-Uni, au Luxembourg dont elle a embrassé la nationalité après le Brexit.

Alexandra Slack ne s'est pas réveillée un matin avec l'idée lumineuse de devenir coach, comme cela semble arriver de plus en plus souvent pour des coachs autoproclamés avec des conséquences parfois fâcheuses. Cette vocation s'est révélée au fil du temps, comme un puzzle ou un tableau dont on ne peut imaginer l'allure finale qu'une fois la dernière touche apportée.