Cure de jouvence

Par Christian BlockLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Lorsqu'elles arrivent en fin de vie, les batteries finissent au mieux au recyclage. Il est toutefois plus judicieux de continuer à utiliser les éléments encore fonctionnels. Antoine Welter et Xavier Kohll en sont convaincus et ont donc créé la start–up Circu Li–ion.

Elles sont omniprésentes dans notre quotidien. De la brosse à dents à la perceuse, en passant par les téléphones portables, les appareils photo et les ordinateurs portables, sans oublier les vélos et les voitures électriques, les piles et les accumulateurs sont aujourd'hui présents dans pratiquement tous les domaines de la vie. Et le flot des accumulateurs rechargeables est loin d'avoir atteint son apogée.

Tout cela a toutefois un prix. D'abord lors de l'extraction des matières premières telles que le lithium, le cobalt, le nickel, le manganèse ou le graphite, avec tous les problèmes que l'on connaît, ensuite les émissions produites lors de la fabrication des accumulateurs et enfin leur élimination et leur recyclage, qui n'est pas sans poser problème. C'est précisément là, entre la fin de la première vie d'une batterie et le recyclage des déchets, qu'interviennent Antoine Welter et Xavier Kohll.

Ce qu'il faut savoir au préalable : Même un pack de batteries mis au rebut peut encore comporter de nombreux éléments de qualité. Si, par exemple, une cellule de batterie de vélo électrique vieillit plus que les 40 à 50 autres, « cela peut rendre l'ensemble du pack de batteries inutilisable. Si une cellule d'un bloc de batteries est cassée, il se peut que la tension de l'ensemble du pack de batteries ne soit plus assez élevée et insuffisante pour un moteur électrique », explique l'ingénieur chimiste Xavier Kohll. Un autre risque serait l'apparition de problèmes au niveau du système de gestion de la batterie (BMS), des connecteurs ou des soudures. Des possibilités de réparer les batteries existent déjà aujourd'hui, « mais avec le volume de vélos électriques qui arrivent sur le marché, on ne peut pas les réparer à la main », note Antoine Welter.

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