Adieu la boîte à pizza ?

Par Christian BlockLex KlerenMisch Pautsch Changer en allemand pour l'article original

À partir du 1er janvier 2025, les emballages jetables pour les repas livrés ou récupérés devraient appartenir au passé. Mais cette étape est loin d'être prête. Le ministère de l'Environnement veut maintenant chercher des solutions "pratiques" avec le secteur.

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À partir du 1er janvier 2025, dira-t-on adieu aux boîtes à pizza et autres ? La législation sur les déchets réformée en 2022 prévoit qu'à partir de cette date butoir, "les récipients, barquettes, assiettes et couverts utilisés dans le cadre d’un service de livraison de repas à domicile ou en cas d’un service de repas à emporter sont réemployables et font l’objet d’une reprise." En d'autres termes : les personnes qui commandent des nouilles, des sushis ou des plats indiens à domicile ou qui vont les chercher au restaurant ne recevront plus leur déjeuner ou leur dîner que dans des récipients qui peuvent être rendus, lavés et remplis à nouveau. L'objectif de ces mesures et d'autres est de produire moins de déchets jetables (lire l'encadré).

Mais à moins de neuf mois de l'entrée en vigueur de la disposition légale, de forts doutes se font jour quant à savoir si l'on en arrivera là. "L'échéance ne pourra pas être respectée", déclare par exemple Georges Eischen. Et pour Claude Ries, "cette loi n'est même pas applicable". Georges Eischen est président de la Fédération luxembourgeoise de l'alimentation et de la distribution (Flad), qui regroupe entre autres des chaînes de supermarchés et des grossistes. La Flad est concernée par cet aspect de la loi sur les déchets dans la mesure où il existe des activités de restauration et de gastronomie au sein des centres commerciaux. M. Ries est conseiller d'entreprise auprès de l'association des hôtels, restaurants et cafés Horesca et a répondu aux questions du Journal en compagnie du secrétaire général Steve Martellini.

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