J’ai deux mots à vous rire - Le climat sans la clim
Von Claude Frisoni Für Originaltext auf Französisch umschaltenToujours prudent, notre chroniqueur s'inquiète d’un événement prévu dans 250 millions d’années.
Cet été qui n’en finit pas, cet été qui n’est pas indien mais plutôt deux tu l’auras (dans le dos), cet automne qui se prend pour le printemps, ce mois de septembre le plus chaud depuis le début des mesures, après des mois d’août, juillet, juin, mai etc… les plus chauds depuis l’invention de la chaleur… Tout ça devrait définitivement clouer le bec à ceux qu’on appelle climatosceptiques parce que ça sonne mieux que bornés.
Et pourtant, sourds à l’évidence, aveuglés par leur mauvaise foi ils n’ont pas la décence de rester muets de honte. Et ils la ramènent encore.
S’il fait si chaud, c’est d’abord une chance pour les barbecues hebdomadaires. Si les olives poussent en Norvège, si les cigales gâchent les concerts en plein air du côté du Groenland, si la récolte des ananas bretons dépasse les attentes, si les crocodiles encombrent les rives de la Tamise… ça n’est qu’un avatar météorologique banal. D’ailleurs, il y avait des lions du côté des cavernes de l’homme de Cromagnon, pourtant personne ne roulait en voiture thermique du côté de Lascaux. C’est bien la preuve que ni le système économique, ni l’inconscience de nos sociétés ne sont pour rien dans les aléas climatiques de notre époque.
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