J’ai deux mots à vous rire - Sacre à la tronçonneuse
Von Claude Frisoni Artikel nur auf Französisch verfügbarNotre chroniqueur fataliste constate avec amertume les progrès du camp trumpiste dans le monde.
On vit décidément une drôle d’époque. Un type qui se baladait avec une tronçonneuse, l’exhibant comme une Durandal à moteur thermique, vociférant et gesticulant comme un malade mental, a été élu président en Argentine. Pas élu de justesse, mais très largement. En Argentine, le président n’est pas un inaugurateur de chrysanthèmes, une potiche ou un personnage sans pouvoir, juste là pour représenter son pays lors de l’ouverture des Jeux olympiques. Non, là-bas, le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Il a plein de pouvoirs et inspire la crainte sinon le respect. Celui qui vient d’être investi, j’ai failli écrire intronisé à Buenos Aires s’appelle Javier Milei. Il est tout fou dans sa tête et ferait passer Donald Trump pour un intellectuel poli et bien élevé.
Ce personnage inquiétant profite d’une mode en vogue sur toute la planète, mode qui porte au pouvoir des surexcités favorables aux thèses néo-fascistes ou tout au moins à l’idéologie d’extrême droite. Il y a eu Berlusconi, il y a Meloni, il y a eu Trump, qui pointe à nouveau son groin grotesque, il y a eu et il y a Poutine et son regard glaçant, il y a Orban en Hongrie, Ben Gvir and co en Israël, Geert Wilders aux Pays-Bas, Modi en Inde, Raïssi en Iran, Erdogan en Turquie, Loukachenko au Belarus, il y a Le Pen et Zemmour qui rodent comme des hyènes en France, … j’en passe des pires et des moins bons et désormais donc, Javier Milei en Argentine. Je dois avouer que je n’ai jamais rien compris aux mouvements politiques en Argentine.
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