J’ai deux mots à vous rire - Planètes pas nettes

Je m’inquiétais la semaine passée dans ces colonnes, des absurdités de la mesure du temps. Poursuivant mes recherches sur le sujet, afin de ne pas rester sur une impression fausse, j’ai découvert que la réalité est pire que mes craintes et que j’étais loin de mesurer combien ces mesures sont insensées.

Les plus attentifs se souviendront qu’une année correspond au temps que met la terre pour tourner autour du soleil. Une journée étant le temps qu’elle met pour tourner sur elle-même. Et une année, c’est 365 jours. Et des poussières, pour être précis. Ok, c’est clair et facile à retenir. Mais j’ai appris il y a peu que ça n’est valable que sur terre. Si vous allez vous balader, durant vos vacances bien méritées, sur une autre planète de notre système solaire, histoire de vous éloigner de ce monde complètement taré, où selon les lois très spéciales de l’offre et de la demande, c’est l’essence qui augmente quand l’eau commence à manquer, il vous faudra oublier tout ce qu’on vous a appris concernant le temps. D’abord, il faut savoir que toutes les planètes tournent sur elles-mêmes dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ; Ça commence bien. On doit se servir du mouvement des planètes pour savoir quelle heure il est, et ces gourdes tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. C’est ridicule! Les planètes de notre système solaire, exceptées Vénus et Uranus, tournent sur elles-mêmes dans le même sens prograde ou direct (sens inverse des aiguilles d'une montre) lorsqu'on les regarde par leur pôle Nord. Mine de rien, nous venons de constater qu’on appelle prograde, le mouvement inverse de celui des aiguilles d’une montre. Antihoraire, c’est prograde. Fort bien, Et comment appelle-t-on donc le mouvement horaire, celui qu’on nous présente comme normal et bienséant ? Comment vous prie-je ? C’est un mouvement rétrograde. C’est comme ça.