J'ai deux mots à vous rire - Expatriés, futurs pas choisis

Von Claude Frisoni Artikel nur auf Französisch verfügbar

Un peu naïf, notre chroniqueur s’étonne que des immigrés votent contre l’immigration.

Dans un sketch intitulé "Le luxe embourgeoise", un olibrius peu recommandable proclamait en 1988, au sujet de la vie au Luxembourg : "Une fois adopté, on s’adapte. Il y en a qui ne réussissent pas. Ceux qui se baladent comme ça au Luxembourg. Il se tenait par l’arrière du col et se poussait vers la sortie de la scène. Ce sont les 121 Français qui ont voté Le Pen au bureau de vote de l’Ambassade. Ils se raccompagnent tous seuls à la frontière. Mais je les comprends. Ça n’est pas facile de ne pas aimer les étrangers quand on est soi-même un étranger qui vit à l’étranger". C’était en 1988 ! Aux élections présidentielles, Le Pen recueillait 121 voix. En réalité, je ne suis plus sûr du chiffre exact. C’était peut-être 111. Mais oh, c’était il y a 35 ans. Putain, 35 ans ! Le même personnage ajoutait. "Si la France renvoyait tous les étrangers qui sont chez elle, les pays étrangers risqueraient bien de renvoyer tous les Français qui sont chez eux. Et des Français à l’étranger, il y en a plus de trois millions ; et ils ne sont pas du genre à faire les sales boulots, à vivre dans des foyers d’immigrés et être payés au SMIC".

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