J'ai deux mots à vous rire - Enfants d’Adolf
Von Claude Frisoni Artikel nur auf Französisch verfügbarNotre chroniqueur trop sensible voit du brun partout…
Les récents résultats des élections autrichiennes m’ont incité à retrouver ma biographie d’un sinistre prédécesseur du dénommé Kickl, une sorte de père spirituel inavouable mais irréfutable. Adolf Hitler a été beaucoup critiqué. Pourtant, à sa naissance, sa maman l’a serré très fort dans ses bras, l’a embrassé tendrement et a pensé que c’était le plus beau bébé du monde. Si ce n’était cette affreuse moustache, cette mèche ridicule et cet insupportable accent autrichien. Hitler a vu le jour à Braunau. En 1945, il épousa Eva Braun. Entre ces deux événements, il créa les chemises brunes. Le brun fut donc sa couleur préférée, ce qui en dit long sur les goûts du personnage.
Enfant, Hitler ne se distingue par rien de remarquable. Il n’a pas de don particulier, ne brille pas à l’école, n’est pas très travailleur, ne plaît pas aux filles, ni aux garçons d’ailleurs… Bref, il est banalement médiocre. Il s’interroge alors, quand on est paresseux, pas intelligent, doué pour rien, qu’on aime le brun et qu’on est complexé, que faire de sa vie ? À quel avenir, à quelle profession se destiner ? Maître du monde, évidemment. Mais le chemin est semé d’embûches.
Le vilain moustachu pense un moment devenir architecte. Faute d’être maître du monde, l’architecture est le monde du mètre. Ayant échoué au baccalauréat, il doit y renoncer et se présente au concours d’entrée à l’Académie des Beaux-Arts, section peinture. Il échoue à deux reprises. Il n’est pas content et marmonne entre ses dents (qu’il a fort longues et fort laides) : « Che leur ferai payer».
Sa mère meurt en 1908, cinq ans après son père qui lui n’était pas un imbécile, puisqu’il était douanier. Le voilà orphelin. Il s’installe à Vienne et vit chichement de la vente de ses tableaux. Malheureusement, il peint tout en brun, et il faut vraiment avoir un goût de chiottes pour lui acheter ses croûtes. Déçu et furieux, il se promet : « Ils me le paieront ».
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