J'ai deux mots à vous rire - Défaites vos jeux…
Von Claude Frisoni Artikel nur auf Französisch verfügbarLa chronique hebdomadaire de Claude Frisoni.
L’événement sportif mondial qui démarre ces jours-ci est assez étrange. Il est le tout premier en matière d’audience, devant la Coupe du Monde de football ou le Tour de France. Il se déroule tous les quatre ans, lors des années bissextiles. En principe, car ces JO – c’est bien évidemment des Jeux Olympiques qu’il s’agit –, les trente-deuxièmes de l’ère moderne, ne se déroulent pas quatre ans après les trente et unièmes et pas pendant une année bissextile. D’ailleurs, ces JO 2020 n’ont pas lieu en 2020. Ça commence bien, cette histoire…
Et ça n’est pas la seule bizarrerie de ce gigantesque barnum planétaire. 205 équipes vont se confronter dans des épreuves parfois surprenantes, alors qu’il y a 206 comités olympiques. La Corée du Nord a en effet renoncé à envoyer des athlètes à Tokyo, de peur qu’ils ne rapportent des maladies contagieuses au pays. Les autorités nord-coréennes, plutôt facétieuses, ont cité le Covid, alors que tout le monde sait que la maladie contagieuse qu’elles redoutent s’appelle en vérité l’évasion. Un peu comme lorsque, du temps de Ceaucescu, un orchestre symphonique roumain se retrouvait réduit à un quatuor à cordes au retour d’une tournée en Europe de l’Ouest. Il reste donc 205 équipes concurrentes. Une par pays reconnu par l’ONU. Sauf qu’il n’y a que 193 états reconnus par l’instance internationale. Le compte n’y est donc pas. Qui sont les 12 resquilleurs ?
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