J'ai deux mots à vous rire - Cric crac…

Von Claude Frisoni Artikel nur auf Französisch verfügbar

Que mettre dans son kit de survie, se demande notre prudent chroniqueur.

L’avantage du décalage horaire, c’est que chaque matin, au réveil, le citoyen européen peut découvrir les frasques de Trump. Après l’étonnement, le doute, la frayeur, la perplexité, l’indignation, … le sentiment qui domine, c’est l’incrédulité. Comment un pays réputé bastion de la démocratie a-t-il pu laisser un repris de justice au comportement insensé retourner à la Maison Blanche. Le zigoto aurait dû être en prison, pour des tas de raisons. Plus de 70 selon un site qui s’est amusé à répertorier toutes les violations de la loi commises par le bonhomme. Depuis ses fréquentations louches du criminel sexuel Epstein, jusqu’à ses fraudes fiscales, en passant par ses accusations de viol et bien sûr, le coup du Capitole.

Depuis qu’il est à nouveau installé dans le bureau ovale, le fada n’a pas cessé une seconde de délirer et de prendre des décisions aberrantes. On se demande ce qu’en pensent ses invités à l’investiture, comme ce cher Bernard Arnault, photographié en train de l’admirer avec amour et bienveillance.

Car si les folies trumpiennes inquiètent tout le monde, elles devraient d’abord effrayer ceux qui ont placé des fortunes en bourse; comme ce cher Bernard, au regard énamouré. Le premier résultat des dingueries répétées du 47ème président des États-Unis, c’est la panique qui s’est emparée des places boursières, partout dans le monde.

La presse a une expression consacrée pour ce genre de débandade: elle titre: "les bourses dévissent". Fort bien. Si les bourses dévissent, c’est qu’elles ont des vis. Je le soupçonnais. Des vertus, j’en doutais; des vices, je m’en doutais.

Face au désarroi qui s’est emparé non seulement des boursicoteurs ou des observateurs mais aussi des braves gens qui commencent sérieusement à se demander dans quel monde de fous furieux ils vivent, les autorités ont sainement réagi.

Pas en refroidissant leurs relations diplomatiques avec Washington, le pays dirigé par le forcené est un allié, quoi qu’il arrive et même quoi qu’il en coûte comme dit l’autre.

L'Union Européenne vient en effet de proposer que les citoyens aient chez eux un sac contenant de quoi être autonomes durant trois jours en cas de crise ou de conflit. Le président français avait déjà imaginé un tel "kit de survie". Au Grand-Duché, on n’a pas attendu les conseils de Bruxelles ou l’exemple de Paris pour prendre les devants.

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