La vague de solidarité envers les Ukrainien·ne·s est sans aucune mesure au Luxembourg. Les communes se mobilisent pour répondre à la demande de leurs administré·e·s qui veulent héberger des réfugié·e·s arrivant dans le pays.
« Je n’ai jamais vu ça », explique ébahi le président du Syvicol, Émile Eicher. Le syndicat des communes a envoyé début mars un communiqué pour appeler les communes à la solidarité envers le peuple ukrainien et à s’organiser pour loger les réfugié·e·s venant dans le pays. « Nous sommes très satisfaits des réponses que nous avons eues dès le début de notre appel, mais il faut que ça soit organisé », explique le président alors que, quelques heures plus tard à peine un email et une hotline étaient mis en place par le ministère des Affaires étrangères pour regrouper les demandes et autres interrogations des familles, communes et réfugié·e·s eux·elles mêmes. Pour Émile Eicher, le mouvement de solidarité est sans précédent au Luxembourg pour un événement d’ampleur internationale : « C’est un peuple européen, finalement pas très loin du Luxembourg, on se sent proche d’eux et cela crée une solidarité entre européens ».
Dans les premières heures qui ont suivi l’appel du Syvicol, les premières communes se mettaient en ordre de bataille. Dans un pays en proie à une crise aiguë du logement, il a fallu trouver de la place, et rapidement en attendant que les premier·ère·s réfugié·e·s arrivent dans le pays. « Le flux de réfugiés en provenance d’Ukraine continue à être très important », a indiqué mercredi dernier Jean Asselborn (LSAP), ministre des Affaires étrangères et ministre de l'Immigration et de l'Asile. Pour l’instant, « nous avons à notre disposition 803 lits dans sept structures », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.
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