J'ai deux mots à vous rire – Pour un oui pour un nom

En ce début de nouvelle année, n‘écoutant que mon légendaire courage, j’ai décidé de vérifier quantité de trucs. Et de machins. Toutes sortes de trucs et une large variété de machins. Pour commencer, j’ai tenté de percer un secret : pourquoi appelle-t-on une région située de l’autre côté de la planète et pourtant partie de la République française, la Nouvelle-Calédonie ? J’ai donc pris des avions et parcouru des milliers de kilomètres pour rejoindre cette terre lointaine.

J’ai d’abord pu constater que malgré la situation géographique quasiment antipodique de ce territoire, il est bien situé en France. Sa capitale, Nouméa, offre des quartiers aux noms familiers, comme le Quartier latin, le Quartier de l’artillerie et son pendant logique, le Quartier de l’orphelinat. Pour bien marquer l’appartenance de la ville à la "Grande Nation", il existe évidemment aussi une Vallée du génie.

J’ai cherché à comprendre le nom de cet archipel du Pacifique. Nouvelle-Calédonie. Et j’ai découvert que Calédonie est l’ancien nom de l’Écosse. À moins de trois deux heures de vol de Sydney, je me trouvais donc en Nouvelle-Écosse ?

C’est ce que le bon sens me conduisait à croire. Mais quand j’ai voulu en savoir plus sur la Nouvelle-Écosse, j’ai appris qu’il y faisait nettement moins chaud que sur ce qu’on appelle indifféremment La Grande Terre ou le Caillou. Certes, on y parle également français, mais avec un terrible accent. Car la Nouvelle-Écosse est une province du Canada ! Plus précisément, elle est l'une des provinces maritimes de l'est du Canada, sur la côte atlantique. Composée d'une péninsule et d'îles, elle accueille macareux et phoques, et constitue une destination populaire pour les sports nautiques comme le kayak. Sa capitale est Halifax et il n’y pousse pas de noix de coco ou de fruits de la passion !