J’ai deux mots à vous rire - Non mais à l’eau quoi !

C’est sans doute une conséquence de la proximité de la Chandeleur, de la Saint-Valentin (qui tombe cette année le jour du début du Carême) et de mes trop nombreuses visites de cathédrales et d’églises, notamment en terre espagnole. Où elles sont les unes plus surprenantes que les autres, majestueuses ou plus modestes mais jamais discrètes, mystérieuses ou lumineuses mais jamais gratuites ?

Toujours est-il que la fréquentation profane de ces endroits sacrés, tout autant que mon goût pour le "sang de la vigne" m’ont conduit à m’intéresser à un épisode de l’Évangile selon saint Jean.

Il s’agit du premier miracle du Christ, la transformation de l’eau en vin lors des noces de Cana. L’Évangile selon saint Jean est le seul des quatre à évoquer cet épisode. Mais je dois avouer que la transformation de flotte en pinard a pour moi plus d’attrait que le fait de marcher sur l’eau. Quand elle est froide, on peut comprendre, mais si elle est bonne, c’est quand même plus agréable de nager.

Donc, selon saint Jean, Jésus avait été invité avec sa maman et des disciples à des noces dans un bled nommé Cana. C’est alors que… Mais laissons Jean nous raconter : "Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi fut invité aux noces, ainsi que ses disciples. Comme le vin venait à manquer, la mère de Jésus lui dit : 'Ils n’ont pas de vin'. Jésus lui répond : 'Femme, qu’avons-nous de commun en cette affaire ? Mon heure n’est pas encore venue'."