Notre chroniqueur se réjouit de la concomitance des Journées Mondiales du Bonheur et de la Francophonie.
C’est un excellent article du Journal qui m’a rappelé que ce 20 mars était la Journée Internationale de la Francophonie. Il fut un temps où ça ne m’aurait pas échappé, missionné que j’étais pour défendre et illustrer la langue française. Mais cette semaine, j’avais bien relevé que c’était la Saint-Printemps mais rien d’autre. Le printemps, c’est déjà pas mal. Et pas seulement en français. En italien, portugais ou espagnol, ça sonne comme une fleur : primavera. En anglais, c’est sautillant, spring et on sent que l’été n’est plus loin car ça s’approche du string. En allemand, ça se présente comme une saison précoce : Frühling. Et en frison, tout le monde sait que ça se dit : maitiid. Je pratique assez peu le frison, quoi qu’on en pense.
En tout cas, cette année, la Saint-Printemps tombait le 20 mars, tout comme la Journée Mondiale de la Francophonie. Mais pas seulement. Car ce 20 mars était également la Journée Mondiale de bien d‘autres choses, notamment de la santé bucco-dentaire, du conte, des violences policières, du moineau, du macaron et du bonheur. C’est aussi la Journée sans viande. Je ne sais pas qui est chargé du choix de ces journées, mais si faire coïncider la journée des dents cassées et mâchoires fracturées avec celle des violences policières fait sens, je vois moins le rapport en le conte, le moineau et le macaron. Encore que… un bon conteur pourrait nous inventer une histoire de moineau tenant en son bec un macaron pour fêter la journée sans viande. Mais bon, ça ne ferait sans doute pas grande concurrence à Monsieur de Lafontaine.
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