L'empire immobilier de Marc Godart à Dublin implique des contrats de service sous pavillon luxembourgeois. Nous les avons montrés à un juriste.
C'est une affaire hors norme en Irlande. Marc Godart est devenu une petite célébrité à Dublin, où d'ailleurs personne ne l'a vu depuis plusieurs mois. Il se fait représenter au tribunal par ses avocat·e·s mais les journalistes et ses victimes pensent qu'il a fui l'Irlande pour échapper à la traque médiatique dont le Luxembourgeois fait l'objet. Nous avons déjà évoqué deux fois le cas Godart en expliquant ce que lui reprochent les Irlandais·es. La liste est longue. Dans une capitale en proie à une crise profonde du logement, les lois se sont renforcées pour protéger les locataires et limiter au maximum les locations de courte durée de type Airbnb. La spécialité de Marc Godart est de se débarrasser de ses locataires pour transformer ses propriétés en locations de courte durée, ou de multiplier les locataires dans ses logements à des proportions inacceptables. Et si ces dernier·ère·s ont le malheur de se plaindre auprès des autorités compétentes, la sentence est immédiate.
Expulsions illégales par des gros bras, surpopulation de logements qui ne sont pas toujours aux normes, caméras de surveillance dans les parties communes des logements pour traquer les faits et gestes des locataires, etc. Des méthodes musclées pour tirer un maximum de bénéfices des logements que la famille Godart, Marc et ses parents René et Denise, ont pu acquérir pendant la crise de 2008 qui a frappé durement l'île. Des agissements qui sont documentés depuis des mois par les médias irlandais.
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