J’ai deux mots à vous rire - Zélés électeurs

Von Claude Frisoni Für Originaltext auf Französisch umschalten

Notre chroniqueur a temporairement abandonné la coupe du monde de rugby pour se passionner pour le scrutin de dimanche.

Même temporairement éloigné des rives de l’Alzette et de la Pétrusse, j’ai suivi avec le plus vif intérêt les élections de dimanche dernier. Le suspense a été assez bref et les résultats incontestés. Ce qui est de moins en moins courant dans les démocraties encore vivantes. Dès le début de la soirée, j’ai exposé une analyse complète du scrutin. Qui n’a intéressé absolument personne parmi les supporters de rugby fêtant la victoire du Portugal au bistrot du coin. Il faut dire que du côté de la Dordogne, le ballon ovale a plus de supporters que les partis politiques luxembourgeois. Allez savoir pourquoi… Peu importe, je vous livre mes conclusions à présent, sûr qu’en revanche, la Coupe du Monde de rugby vous passionne moins que les législatives de cette année. Je les livre, tout en sachant qu’aussi bien ma nationalité que ma résidence m’interdisent de donner quelque leçon que ce soit…

Je prends cependant le risque de l’affirmer de façon aussi définitive que péremptoire, les vainqueurs l’ont emporté. Mais si… La victoire de ceux qui ont gagné est assez nette. Quand les vainqueurs gagnent, les choses sont dans la norme. Un peu comme quand les gagnants vainquent.

Mais personne n’a perdu. Personne ne perd jamais une élection. Parfois, le résultat est en dessous des attentes. Au pire, il peut être un peu décevant. Mais jamais un parti sorti affaibli des urnes n’avouera avoir pris une sévère branlée. Pas plus au Luxembourg qu’ailleurs. Les seuls perdants peuvent être les électeurs, pas les candidats ni leurs partis.

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